La Convention précise les mesures convenues par les États signataires pour éliminer toutes formes de discrimination raciale. Elle appuie la Déclaration universelle des droits de l’homme, qui prévoit à l’article 1 que « tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits » et à l’article 2 que « chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinions politiques ou autres, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou toute autre situation. »
La Convention internationale sur l’élimination de toutes formes de discrimination raciale a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1965. Elle est entrée en vigueur en 1969 après que 27 États l’aient ratifiée ou y aient accédé. La Convention a établi le Comité pour l’élimination de la discrimination raciale (CERD). Le Comité a été le premier organe créé par les Nations Unies pour superviser et examiner les mesures prises par les États pour remplir leurs obligations en vertu d’une entente précise sur les droits de l’homme.