La Convention donne la définition suivante des travailleurs migrants : « les personnes qui vont exercer, exercent ou ont exercé une activité rémunérée dans un État dont elles ne sont pas ressortissantes ». La Convention [TRADUCTION] « insiste sur le lien entre la migration et les droits de la personne » et [TRADUCTION] « chercher à jouer un rôle dans la prévention et l’élimination de l’exploitation de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles au fil de l’ensemble du processus de migration ». Tout en réitérant les droits de la personne énoncés dans d’autres traités importants sur les droits de la personne, la Convention aborde également les besoins précis de protection des travailleurs migrants et des membres de leurs familles.
La Convention sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles a été adoptée en 1990 par l’Assemblée générale des Nations Unies. Elle est entrée en vigueur en 2003, après que 20 États l’eurent ratifiée ou y eurent adhéré. La Convention met en place le Comité sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leurs familles (CTM), un organisme composé d’experts indépendants qui assure le suivi de la mise en œuvre de la Convention par les États parties.