La Convention « prévoit la définition suivante pour les disparitions forcées : l’arrestation, la détention, l’enlèvement ou toute autre forme de privation de liberté par des agents de l’État ou par des personnes ou des groupes de personnes qui agissent avec l’autorisation, l’appui ou l’acquiescement de l’État, suivi du déni de la reconnaissance de la privation de liberté ou de la dissimulation du sort réservé à la personne disparue ou du lieu où elle se trouve, la soustrayant à la protection de la loi ».
La Convention est centrée sur les obligations des États parties de prévenir et de réprimer le crime de disparition forcée et s’appuie exhaustivement sur la Déclaration sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées faite par l’Assemblée générale en 1992, en y ajoutant de nouvelles normes et obligations renforcées.
La Convention internationale sur la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées a été adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 2006. Elle est entrée en vigueur en 2010, après que 20 États l’aient ratifiée ou y aient accédé. La Convention prévoit la mise en place du Comité des disparitions forcées (CDF).